• Christian Carini,  kinésithérapeute de formation,  est né le 6 janvier 1945 en France.

• En septembre 1979, il fonde la Lemniscate Academy où il enseigne pour la première fois en France sa méthode sous le nom de  fasciathérapie. En 1982, il crée la première école de « fasciathérapie » à Montréal, au Québec.

• En 1988, pour éviter toute confusion avec l’autre école qui s’est fondée sur ses principes, il rebaptise sa méthode « fasciapulsologie ». En 1998, il créé l’IFCC Institut de Fasciapulsologie Christian Carini à Montréal.

• En 2011 : création et ouverture de IFCC France dirigé par Christelle Jolivet. Christian Carini y enseignera jusqu’en mars 2014, toujours avec Christelle Jolivet à ses côtés, entouré des assistants formateurs de l’IFCC France. Aujourd’hui, l’enseignement est assuré par Christelle Jolivet et l’équipe pédagogique composée de fasciapulsologues, tous formés par Christian Carini.

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Jean-Yves Leloup est docteur en psychologie, philosophie et théologie. Il est également prêtre orthodoxe. Au-delà de leur dimension “religieuse”, je vous propose ces extraits de  textes en toute liberté et en tout respect de la liberté de conscience de chacun.e .  En tant que fasciapulsologue et à partir de ma pratique propre,  j’ai beaucoup apprécié leur contenu, qui donne à ressentir, à penser et à vivre . Les voici donc, sans autres commentaires.

• “Nous n’allons pas guérir la personne, nous allons simplement créer les dispositions les plus favorables pour que puisse opérer ce qui est sain(t) en elle. Un bon thérapeute ne regarde pas “seulement” la maladie, mais aussi tout ce qui est en bonne santé chez un malade. L’expression “prendre soin de l’Etre” chez les thérapeutes d’Alexandrie peut sembler paradoxale. elle revient à dire: “soigner Dieu dans l’autre”… Qu’est-ce que cela peut bien signifier?
• Soigner Dieu dans l’autre, c’est croire et expérimenter que l’autre va guérir à partir du point de santé qui est en lui. Quand on parle de la nature de bouddha en nous, il s’agit de ce quelque chose en nous qui n’est pas malade, déjà éveillé, non né, non conditionné. Nous sommes déjà sauvés, déjà guéris, en bonne santé , mais nous ne le savons pas , nous n’en faisons pas l’expérience. L’expérience du salut (soteria) c’est l’esprit saint en nous. Ce n’est pas le médecin qui guérit mais la nature. Le thérapeute, quelqu’il soit, met la personne qui souffre dans les conditions qui permettront à la nature de le soulager.
• C’est l’Etre qui guérit de l’intérieur. Cela suppose de la part du thérapeute … – celui qui travaille au bien-être de tous les vivants – de savoir que le bien-être est déjà là, ce n’est donc pas lui qui l’apporte. Ce n’est pas nous qui allons apporter ce qu’il y a de précieux, car cela se trouve déjà dans la personne. Il y a au milieu de nous quelqu’un que nous ne connaissons pas; il y a au coeur de nous une dimension de vie, de plénitude, de paix, que nous n’avons jamais goûté.
• Cette considération nous permet de soigner les autres sans désespérer … Dans la tradition chrétienne, on parle de l’esprit du Christ, de la nature du Christ, de l’être du Christ … Tout être, quel qu’il soit, est porteur de la nature du Christ, de la nature divine. Dans tout être, il y a cette Présence de ce qui est libre, de ce qui est sauvé; on peut alors agir sans être désespéré; quand on fait quelque chose de l’extérieur, cela “coopère” de l’intérieur.”

Source : “La Montagne dans l’Océan” – Méditation et compassion dans le bouddhisme et le christianisme.  J-Y Leloup. Collection “Spiritualités vivantes” 2007

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• La fasciapulsologie est “une qualité de toucher qui agit sur la circulation des liquides, la respiration et le rythme des tissus, et par voie de conséquence sur la cellule. Elle ne comporte aucune manipulation mais opère par mobilisation tissulaire afin de réharmoniser le corps. Elle suit le mouvement lemniscatoire [ lemniscate:  ligne en forme de huit, animée d’un mouvement perpétuel oscillatoire autour d’une centre  stable] qui est un des mouvements de la vie… Les principes de la fasciapulsologie sont fondés sur un protocole gestuel  très élaboré qui permet une approche du corps très précise, approche qui se fait selon trois axes: tissulaire, circulatoire, neurovégétatif.”
• “La fasciapulsologie en rétablissant le flux énergétique opère une vidange par action essentiellement réflexogène. Cette opération est douce et non agressive. elle travaille sur tous les liquides et les tissus mous, dans toutes les profondeurs de ces tissus, du périoste aux aponévroses superficielles. Elle n’intervient jamais directement sur la structure osseuse. La fasciapulsologie opère une première phase de soin que l’on retrouve dans beaucoup d’autres thérapies , en traitant le plan historique et linéaire de la maladie. Par le toucher liquidien et le toucher cellulaire, elle entre dans un domaine qui dépasse le soin au sens strict du terme et à l’inverse de toutes les autres thérapies manuelles agit de l’intérieur vers l’extérieur, en donnant accès à un autre espace-temps où le corps réalise lui-même sa guérison”
• “Les conditions d’application que requiert la fasciapulsologie obligent le thérapeute à désapprendre un grand nombre de savoirs, de réflexes pour accéder à un mode d’écoute inhérent au toucher fascial. La difficulté du travail sur les fascias réside dans cette sensibilité aigüe aux harmoniques des corps, dans le maniement ô combien délicat de cet accord puissant mais fragile qui participe de l’énergie vitale et qui anime l’être humain dans son entier. La main seule agit dans un espace de liberté qui se transmet au chemin qu’elle suit. Cette liberté retrouvée du corps se transmet à son tour à l’esprit puis à l’être tout entier en une alchimie subtile où l’interaction permanente des effets salutaires se répercutera en une spirale infinie.”
• “La fasciapulsologie ouvre une voie nouvelle … La grande originalité de la fasciapulsologie est la réconciliation du corps et de l’être. En annulant les tensions au plus profond du tissu et de la cellule, ce qui rétablit la circulation des flux énergétiques, la personne trouve en elle-même les ressources nécessaires à sa guérison.”

Source : “Les mains du coeur”Christian CARINI  – Ed. Robert Laffont 1995

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C’est pourquoi la vie elle-même m’a un beau jour “pris par la main”, pour me conduire  devant Christian CARINI, puis devant Christelle JOLIVET et ses collaborateurs – formateurs à l’IFCC France et continuateurs de la clinique et de l’esprit du fondateur.

• Le toucher révolutionnaire de la fasciapulsologie s’inscrit dans mon parcours de vie dans une logique invisible mais puissante, qui a à voir avec le Logos de la Vie même: pendant plus de 20 ans, aux différents postes que j’ai tenus, j’ai pris soin de toutes ces personnes que la société ne veut pas voir, malgré l’évidence des stigmates des vies brisées: prostitué(e)s, toxicomanes, sortants de prison, exclus économiques et culturels, personnes âgées, malades, étrangers, marginaux, jusqu’aux exclus des exclus -ceux et celles qu’on nomment “fous”.
• Je vois aujourd’hui que j’ai à chaque fois rencontré des personnes uniques et singulières et la manifestation souffrante de leurs corps. “Ce qu’on fait de vous, hommes, femmes, ô tendres pierres toutes usées”, comme le dit le poète…
• La puissance opératoire de l’aide et du soin passe par une qualité de présence silencieuse, nous le savons. Le toucher de la fasciapulsologie vient confirmer puissamment cette vérité expérimentale.
• C’est pour moi en tant que thérapeute une joie profonde et un très gracieux Cadeau de la Vie que d’être à cette place, au service de ceux et celles qui viennent à mon cabinet.

A ce jour je consulte à 3 endroits:

• à Lamonzie-Montastruc, joli village périgourdin proche de Bergerac.
• à Périgueux, au 9 rue St Etienne.
• à Bordeaux, au 115 rue Kléber.

la fasciapulsologie est un puissant accompagnement corporel – de l’enfant à la personne âgée.

Au-delà du soulagement voire de la résolution des symptômes qui vous font consulter (dénouer vos tensions et soulager vos douleurs), elle  peut vous permettre d’harmoniser et de “relancer” fonctionnellement votre corps et votre psychisme, et vous libérer éventuellement des mémoires traumatiques.

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• Les fascia sont de fines membranes de tissu conjonctifs issus des membranes intra-crâniennes. Ils enveloppent,  soutiennent,  protègent, séparent mais aussi relient entre eux os,  organes,  viscères,  muscles,  artères, vaisseaux,  nerfs,  ligaments  etc…
• Ils portent différents noms selon leur densité fibreuse : le fascia entourant les muscles se nomme le périmysium, celui entourant les nerfs se nomme le périnèvre, celui entourant les os se nomme le périoste, celui entourant les organes de l’abdomen se nomme le péritoine, celui entourant le cœur se nomme le péricarde, celui entourant les poumons se nomme la plèvre et le fascia entourant le cortex se nomme les méninges. Très sensibles à toutes formes de stress physique comme psychologique, ces tissus traduisent la moindre agression  de notre corps.
• Les fascia sont issus d’un même feuillet embryonnaire, le mésoderme. Celui-ci donne naissance  aux tissus musculaires – squelettique, lisse et cardiaque- aux cartilages et aux os, au sang, à la moelle osseuse et à la  lymphe, à l’endothélium des vaisseaux sanguins et lymphatique, à la séreuse de la cavité ventrale, à la tunique fibreuse et vasculaire de l’œil, à la membrane synoviale des cavités articulaires et aux organes uro-génitaux.

Quel est le rôle des fascia ?

Les fascia sont les protagonistes de l’équilibre de toutes les fonctions du corps. Ils en sont les premiers garants et sont donc responsables du maintien de notre bonne santé.

• Soutien  :  ils sont les garants de l’intégrité anatomique et physiologique du corps humain par le maintien de la posture et la contention des organes. En tant qu’amortisseurs, ils absorbent les chocs en prenant en charge une partie de l’intensité des forces évitant ainsi une surcharge des tensions sur les muscles et les organes et réduisent leur endommagement.
• Protection  :  ils ont un rôle de protection des différentes structures du corps contre les tensions, les agressions, le stress que subit en permanence l’individu.
• Communication  :  ils sont aussi les courroies de transmission des forces coordonnant et mettant le corps en mouvement (capillaires des vaisseaux sanguins et lymphatique avec ramifications nerveuses).
• Nutrition  :  les fascia contiennent des cellules conjonctives (fibroblastes) qui peuvent se spécialiser selon les besoins pour augmenter l’épaisseur du tissu conjonctif, aider à réparer tendons et ligaments et former du tissu cicatriciel.
• Défense  :  le tissu conjonctif a enfin un rôle capital dans la défense de l’organisme contre les agents pathogènes et infections.

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•  Il est connu qu’une réduction de la motilité des fascia conduit à des raideurs tissulaires et un épaississement du tissu conjonctif.
• Ce phénomène, s’il a lieu, a pour effet de réduire la capacité de circulation et d’oxygénation du sang à travers ses différents systèmes (artériel, veineux et capillaire).
•  Ainsi, le corps se trouve gêné dans son processus de désintoxication mais aussi dans celui de la nutrition cellulaire à travers les capillaires sanguins présents dans le tissu conjonctif.
•   La qualité et la bonne santé d’un tissu dépendent donc de son rythme sanguin et de sa qualité de pulsation.
• Ce pouls artériel est le témoin de la bonne respiration des tissus quel que soit le réseau sanguin utilisé. Cette pulsation, différente du pouls utilisé par la médecine traditionnelle,  correspond à une perception de la qualité du flux sanguin.

Le rééquilibrage du flux sanguin que recherche le fasciapulsologue va permettre,  en harmonisant la circulation artério-veineuse et indirectement le flux lymphatique, de faciliter les échanges entre les cellules, afin de rapprocher le corps de son homéostasie, de lui donner son vrai tonus.

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En septembre 1979, il fonde la Lemniscate Academy où il enseigne pour la première fois en France sa méthode sous le nom de  fasciathérapie. En 1982, il crée la première école de « fasciathérapie » à Montréal, au Québec.

En 1988, pour éviter toute confusion avec l’autre école qui s’est fondée sur ses principes, il rebaptise sa méthode « fasciapulsologie ». En 1998, il créé l’IFCC Institut de Fasciapulsologie Christian Carini à Montréal.

En 2011 : création et ouverture de IFCC France dirigé par Christelle Jolivet. Christian Carini y enseignera jusqu’en mars 2014, toujours avec Christelle Jolivet à ses côtés, entouré des assistants formateurs de l’IFCC France. Aujourd’hui, l’enseignement est assuré par Christelle Jolivet et l’équipe pédagogique composée de fasciapulsologues, tous formés par Christian Carini.

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